Aucunmobile ne figurait sur la convocation destinĂ©e au dĂ©putĂ© Karim KeĂŻta, mais selon des sources judiciaires, il devait ĂȘtre entendu dans le cadre de de l’enquĂȘte sur Birama TourĂ©, un journaliste malien qui a disparu le 29 janvier 2016 Ă  Bamako sans laisser de trace. Ce rebondissement dans la procĂ©dure interroge. Jai recu une convocation de police pour une enquete judiciaire - section brigade financiere. Il n y a aucune mention si c est en tant que temoin ou coupable. Le crime ou delit en Lacommission, qui a repris hier ses auditions, a pourtant permis de pointer les faux-fuyants de l’ÉlysĂ©e, tout en Ă©vitant soigneusement de prĂȘter le flanc Ă  la critique, et s’est ainsi Dịch VỄ Hỗ Trợ Vay Tiền Nhanh 1s. Ces derniĂšres semaines, notre rĂ©daction vous a rĂ©guliĂšrement mis en garde contre des arnaques qui font malheureusement un nombre important de victimes. Aujourd’hui encore, Tekpolis Ă©voque pour vous des courriers Ă©lectroniques qui ont pour but de vous faire croire Ă  une convocation judiciaire. Si vous avez dĂ©jĂ  reçu ce genre de message, mĂ©fiez-vous ! Arnaque une invitation Ă  payer une amende, une escroquerie Ă  grande Ă©chelle Toujours un coup d’avance Quand il s’agit de vous subtiliser de l’argent, les rois de l’arnaque n’en finissent plus de dĂ©ployer des trĂ©sors d’imagination. Il y a quelques jours, nous vous informions ainsi qu’une multitude de victimes ont rĂ©cemment dĂ©posĂ© plainte aprĂšs avoir constatĂ© des mouvements suspects sur leurs comptes en banque. En rĂ©alitĂ©, des escrocs munis de terminaux de paiement mobile arrivaient Ă  effectuer une transaction sans contact. Ils approchent cet appareil tout prĂšs de votre carte de crĂ©dit. Dans la rue, mais plus souvent dans les transports en commun, ils se positionnent Ă  vos cĂŽtĂ©s sans Ă©veiller votre attention alors que dans un mĂȘme temps, ils opĂšrent le transfert de fonds. Dans cette longue liste d’arnaques qui dĂ©fraient la chronique pour l’instant, Tekpolis vous a Ă©galement mis en garde il y a peu contre ces malfrats qui agissent au moment oĂč vous souhaitez retirer de l’argent Ă  un distributeur. Ils vont effectivement croire que vous avez oubliĂ© des billets Ă  l’intĂ©rieur de la machine alors qu’en rĂ©alitĂ©, ils dĂ©tournent votre attention pour subtiliser votre carte. Si toutes ces supercheries ont dĂ©jĂ  de quoi inquiĂ©ter, celle que nous Ă©voquons aujourd’hui est encore plus subtile. En effet, elle joue sur votre crĂ©dulitĂ©, mais Ă©galement sur votre peur. Un subterfuge qui commence toujours de la mĂȘme maniĂšre, avec un courriel que vous recevez dans votre boĂźte mail. Des images interdites Alors comment fonctionne rĂ©ellement cette arnaque ? En rĂ©sumĂ©, c’est extrĂȘmement simple comme le rapporte le capitaine BogĂ©, commandant en chef de la gendarmerie en matiĂšre de cyberespace. RĂ©cemment interrogĂ© sur le sujet, il explique effectivement que des dizaines de milliers de personnes ont reçu un message qui soi-disant Ă©mane des autoritĂ©s judiciaires. Ce courrier Ă©lectronique mentionne que vous ĂȘtes visĂ© par une enquĂȘte concernant des faits de dĂ©tention d’images Ă  caractĂšre se*uel qui impliquent des enfants. Pour suivre, vous trouvez en annexe une convocation pour un entretien avec un officier de police judiciaire. NĂ©anmoins, ces spĂ©cialistes de l’arnaque paraissent vous laisser une porte de sortie. Il vous est ainsi possible de vous justifier par mail afin de donner votre version des faits. Cependant, si vous ne rĂ©agissez pas, endĂ©ans les trois jours, le procureur de la RĂ©publique vous entendra lors d’un procĂšs. Pire encore, votre nom apparaĂźtra dans les fichiers de dĂ©linquant, tout comme dans la liste des associations qui luttent pour la protection des mineurs. Une situation qui bien Ă©videmment a le don de crĂ©er une certaine panique chez les accusĂ©s ». PrĂȘts Ă  tout pour se dĂ©pĂȘtrer de cette mĂ©saventure, les arnaqueurs vont donc vous donner une solution pour vous en sortir. Une amende salĂ©e En effet, ces champions de l’arnaque vous somment de payer 250 euros immĂ©diatement afin de rĂ©gulariser votre dossier. Aussi paradoxal et Ă©tonnant que cela puisse paraĂźtre, environ 10 % des victimes s’exĂ©cuteraient sans plus tarder. Toujours selon le capitaine BogĂ© Les auteurs jouent avec les rĂ©actions humaines la peur, le respect des lois et des autoritĂ©s, le qu’en-dira-t-on ». Afin de ne pas ĂȘtre visibles ou traçables, les escrocs demandent donc Ă  leur cible de rĂ©gler ce montant au moyen de coupons PCS disponibles chez les buralistes. Il leur reste Ă  transformer ce moyen de transaction en argent sonnant et trĂ©buchant. Une affaire qui reprĂ©sente dĂ©jĂ  des milliers de dossiers en France tout comme Ă  l’étranger. Cependant, une question se pose. Comment parviennent-ils Ă  obtenir votre adresse e-mail ? En rĂ©alitĂ©, le processus est d’une extrĂȘme simplicitĂ© comme Tekpolis vous le dĂ©montre sans plus tarder. Afin d’obtenir ces informations, ces maĂźtres de l’arnaque se baladent tranquillement sur le dark web. Une sorte d’univers virtuel parallĂšle oĂč tout se nĂ©gocie. Pour une somme assez modique, ils peuvent ainsi rĂ©cupĂ©rer des centaines voire des milliers d’adresses Ă©lectroniques que bien Ă©videmment, ils utiliseront Ă  mauvais escient. Beaucoup plus malins que ceux qui se lancent dans le phishing hameçonnage, ces derniers procĂšdent Ă  des opĂ©rations coup de poing. Avec cette arnaque de la fausse convocation, ils agissent rapidement, rĂ©cupĂšrent un maximum d’argent avant de disparaĂźtre. Un laps de temps insuffisant pour que la police ou la gendarmerie ne puissent intervenir. Raison pour laquelle il est important de redoubler de prudence et de se montrer prudent en toute circonstance. CĂŽte d'Ivoire SociĂ©tĂ© Cliquez pour agrandir l'image CĂŽte d'Ivoire L'artiste comĂ©dien, GlazaĂŻ Dohou Kevin convoquĂ© Ă  la police criminelle 33344 Vues 1 Commentaires Il y a 2 ans © - mardi 05 novembre 2019 - 1011L’artiste comĂ©dien GlazaĂŻ Dohoun Kevin Ă  l’Etat civil, Dohou Kevin Aristide est convoquĂ© ce mardi 5 novembre Ă  la police criminelle. Selon la convocation, la procĂ©dure est relative Ă  des faits de faux et usage de faux. Le plaignant SĂ©ry Dodogba Larissa Olivier Victorien, a saisi le parquet pour une plainte pour abus de confiance. Mr Bakayoko Soualhio, procureur de la RĂ©publique adjoint a enjoint le Directeur de la police criminelle Ă  l’effet de procĂ©der Ă  une enquĂȘte complĂšte et lui rendre compte. J'ai reçu cette convocation hier Ă  21 heures et je vais me rendre ce matin dans les locaux de la PJ pour la manifestation de la vĂ©ritĂ© et j'y vais sans conseil. Je vous informe afin que nous restions purement dans le cadre du droit et que le droit soit appliquĂ©. Merci », a rĂ©agi l’artiste. Les deux parties devraient se retrouver ce mardi dans les locaux de la police criminelle sis au Plateau. Donatien Kautcha, Abidjan Par Koaci RESTEZ CONNECTÉ En tĂ©lĂ©chargeant l'application KOACI. 1 Commentaires CĂŽte d'Ivoire L'artiste comĂ©dien, GlazaĂŻ Dohou Kevin convoquĂ© Ă  la police criminelle Veuillez vous connecter pour commenter ce contenu. Votre avis nous intĂ©resse. Nous allons voir dans cet article, quelles sont les infractions visant Ă  altĂ©rer la vĂ©ritĂ© en vue d’obtenir une dĂ©cision favorable en matiĂšre de divorce Ce sont les actes malhonnĂȘtes, trompeurs, frauduleux, mensongers qui peuvent ĂȘtre commis par un des Ă©poux dans le cadre d’un divorce, le plus souvent dans les divorces pour faute, mais pas seulement. Ce sont les infractions destinĂ©es Ă  tromper la religion du juge. Elles sont au nombre de cinq. Nous allons les aborder une par une. 1 Escroquerie au jugement L’escroquerie au jugement est prĂ©vue par l’article 3131 du code pĂ©nal L'escroquerie est le fait, soit par l'usage d'un faux nom ou d'une fausse qualitĂ©, soit par l'abus d'une qualitĂ© vraie, soit par l'emploi de manœuvres frauduleuses, de tromper une personne physique ou morale et de la dĂ©terminer ainsi, Ă  son prĂ©judice ou au prĂ©judice d'un tiers, Ă  remettre des fonds, des valeurs ou un bien quelconque, Ă  fournir un service ou Ă  consentir un acte opĂ©rant obligation ou dĂ©charge. Elle est trĂšs sĂ©vĂšrement rĂ©primĂ©e puisque les peines encourues sont de cinq ans emprisonnement et de 375 000 d’amende. Il n’existe pas de dĂ©lit d’escroquerie au jugement Ă  proprement parlĂ©, ce dernier est couvert par le dĂ©lit d’escroquerie. Pour que l’infraction soit constituĂ©e, trois Ă©lĂ©ments doivent ĂȘtre rĂ©unis. Le premier Ă©lĂ©ment, ce sont les moyens frauduleux. Ce sont des actes positifs. Ainsi ne rien dire ou ne rien faire par rapport Ă  une situation ne peut pas ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un moyen frauduleux. Ce sont typiquement, en matiĂšre de divorce, le fait de verser au dossier des attestations produites par des tiers que l’on sait fausses. C’est Ă©galement le fait de faire une dĂ©claration mensongĂšre, notamment la dĂ©claration sur l’honneur qui est prĂ©vu par l’article 272 du Code civil. C’est-Ă -dire la dĂ©claration obligatoire que les Ă©poux doivent faire en cas de demande de prestation compensatoire. Le deuxiĂšme Ă©lĂ©ment constitutif, est l’existence bien sĂ»r d’un prĂ©judice. L’escroquerie au jugement n’est rĂ©prĂ©hensible que si elle est prĂ©judiciable Ă  une victime, en l’occurrence Ă  l’autre Ă©poux dans le cadre qui nous intĂ©resse. Cela peut ĂȘtre par exemple la perte d’un bĂ©nĂ©fice d’une prestation compensatoire ou d’une pension alimentaire. Cela peut ĂȘtre Ă©galement le fait que le divorce soit prononcĂ© pour faute grĂące ou plutĂŽt Ă  cause d’attestations mensongĂšres. Enfin, troisiĂšme Ă©lĂ©ment, l’escroquerie Ă©tant en dĂ©lit intentionnel Elle suppose un dol qui consiste dans la volontĂ© de tromper la religion du juge. En gĂ©nĂ©ral l’intention se dĂ©duit des simples faits qui sont souvent incontestables. 2 Le faux et l’usage de faux Ici, l’époux ou l’épouse ne se contente pas de produire des Ă©lĂ©ments dans son dossier qu’il sait faux, mais il le fabrique » de toutes piĂšces. Il va donc produire Ă  la justice un document falsifiĂ© par ses soins. Le faux est prĂ©vu par l’article 4411 du code pĂ©nal. Constitue un faux toute altĂ©ration frauduleuse de la vĂ©ritĂ©, de nature Ă  causer un prĂ©judice et accomplie par quelque moyen que ce soit, dans un Ă©crit ou tout autre support d'expression de la pensĂ©e qui a pour objet ou qui peut avoir pour effet d'Ă©tablir la preuve d'un droit ou d'un fait ayant des consĂ©quences juridiques » Le dĂ©lit de faux est puni de 3 ans d’emprisonnement et de 45000 euros d’amende. Le faux doit ĂȘtre matĂ©rialisĂ© par un support c’est-Ă -dire par un Ă©lĂ©ment matĂ©riel, tel qu’un papier ou une photographie par exemple. Le faux n’est punissable que si le support falsifiĂ© a pour objet d’établir la preuve d’un fait ayant des consĂ©quences juridiques. C’est par exemple produire de fausses fiches de paie, de faux relevĂ©s de la CAF, de fausses attestations de tĂ©moins, des photographies manipulĂ©es par informatique, de faux mails etc. L’élĂ©ment matĂ©riel du faux est une altĂ©ration de la vĂ©ritĂ©. Il y a donc un faux matĂ©riel quand le fraudeur falsifie physiquement le support. C’est le cas par exemple quand on produit un avis d’imposition sur lequel on aurait passĂ© au Tipex certaines lignes, ou on sur lequel on aurait modifiĂ© les chiffres. Mais il y a Ă©galement le faux intellectuel, qui est le fait de par exemple de produire une fausse dĂ©claration sur l’honneur. Il s’agit d’un document neuf rĂ©digĂ© par le faussaire, mais avec des propos mensongers, il ne modifie rien au support initial mais il ment volontairement. Il peut s’agir Ă©galement d’une omission volontaire. C’est-Ă -dire ne pas mentionner un Ă©lĂ©ment important de son patrimoine par exemple en sachant parfaitement que cela pourrait jouer en notre faveur. Comme tous les dĂ©lits il faut un Ă©lĂ©ment intentionnel, il suppose un dol gĂ©nĂ©ral qui est caractĂ©risĂ© par la connaissance de l’altĂ©ration la vĂ©ritĂ©. Et un dol spĂ©cial qui s’analyse comme la conscience de cause un prĂ©judice. L’usage de faux et punissable quand bien mĂȘme l’utilisateur du faux ne serait pas l’auteur en lui-mĂȘme du faux, c’est le fait tout simplement de produire sciemment en justice une attestation mensongĂšre ou de maniĂšre gĂ©nĂ©rale un faux document. Le faux et l’usage de faux sont des dĂ©lits distincts, l’usage de faux et punissable mĂȘme si le faux ne peut pas ĂȘtre poursuivi, c’est le cas par exemple si on ne peut pas identifier l’auteur du faux. L’usage de faux est puni des mĂȘmes peines que le faux, donc 3 ans de prison et 45000 euros d’amende. Le faux et l’usage de faux sont trĂšs souvent liĂ©s Ă  l’escroquerie et de maniĂšre gĂ©nĂ©rale les poursuites sont souvent conduites sous les chefs de faux et usage de faux et escroquerie au jugement. 3 La fraude en matiĂšre de divorce La loi du 13 avril 1932 prĂ©voit que quiconque aura, par des manœuvres dolosives ou de fausses allĂ©gations, tenu ou tentĂ© de tenir son conjoint dans l’ignorance d’une procĂ©dure de divorce ou de sĂ©paration de corps dirigĂ©e contre lui, sera punie d’un emprisonnement de deux ans et d’une amende de 9000 . » Cette infraction a pour objectif d’éviter qu’un Ă©poux divorce en l’absence de son conjoint dans le but de prĂ©senter uniquement ses arguments et d’obtenir une dĂ©cision plus favorable. C’est infraction ne se conçoit Ă©videmment que dans le cadre d’un divorce pour faute ou d’un divorce pour altĂ©ration dĂ©finitive du lien conjugal puisque pour les autres types de divorces, comme le divorce acceptĂ© ou le divorce par consentement mutuel, l’autre Ă©poux doit obligatoirement ĂȘtre prĂ©sent et signer des documents. La fraude porte le plus souvent sur l’adresse de son conjoint, en lançant une assignation de divorce Ă  une ancienne adresse oĂč l’autre conjoint ne vit plus, et en signant Ă  sa place les accusĂ©s de rĂ©ception Ă  la convocation des audiences Il en est de mĂȘme pour le mari qui donne une ancienne adresse de son Ă©pouse, en sachant pertinemment qu’elle n’habite plus lĂ  et qui plus, qui connait sa nouvelle adresse. Comme tout dĂ©lit, il doit ĂȘtre intentionnel. Le simple fait de mentionner par erreur une adresse inexacte ne peut ĂȘtre sanctionnĂ©, tout comme celui qui est rĂ©ellement dans l’ignorance. 4 La subornation d’autrui La procĂ©dure de divorce surtout en cas de divorce pour faute implique souvent l’intervention de tiers c’est-Ă -dire des tĂ©moins ou des experts. Les Ă©poux peuvent essayer d’influencer ces intervenants dans un sens favorable pour soi-mĂȘme ou dans un sens dĂ©favorable pour l’autre. Ce comportement malhonnĂȘte tombe sous le coup de la loi pĂ©nale qui incrimine la corruption d’autrui, c’est ce que l’on appelle la subornation d’autrui. Ce dĂ©lit est prĂ©vu par l’article 434-15 du code pĂ©nal Le fait d'user de promesses, offres, prĂ©sents, pressions, menaces, voies de fait, manœuvres ou artifices au cours d'une procĂ©dure ou en vue d'une demande ou dĂ©fense en justice afin de dĂ©terminer autrui soit Ă  faire ou dĂ©livrer une dĂ©position, une dĂ©claration ou une attestation mensongĂšre, soit Ă  s'abstenir de faire ou dĂ©livrer une dĂ©position, une dĂ©claration ou une attestation, est puni de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende, mĂȘme si la subornation n'est pas suivie d'effet. » C’est par exemple exercer une contrainte sur un Huissier pour qu’ils fassent des constats mensongers ou alors demander Ă  un tĂ©moin de tĂ©moigner en sa faveur ou contre de son conjoint en contrepartie par exemple d’argent, ou en faisant pression sur lui que ça soit physiquement ou moralement. C’est Ă©galement le cas par exemple dans le fait de donner de l’argent Ă  un agent immobilier pour qu’il fasse une sous-estimation d’un bien immobilier afin de minimiser son patrimoine. Il en est de mĂȘme pour un expert qui serait nommĂ© par un juge et qui devrait rendre un rapport d’expertise psychologique psychiatrique sur l’autre Ă©poux. La subornation s’entend en effet au sens large cela peut ĂȘtre des promesses, des offres, des prĂ©sents, de l’argent, des menaces, des manœuvres, des artifices, des pressions. La subornation a pour objectif de dĂ©terminer autrui Ă  faire une dĂ©position, une dĂ©claration ou une attestation mensongĂšre ou de s’en abstenir. En tout Ă©tat de cause la subornation a pour objectif d’obtenir l’accomplissement d’un acte mensonger. La subornation d’autrui s’accompagne trĂšs souvent de faux et usage de faux. L’époux malhonnĂȘte sera poursuivi pour usage de faux et pour subornation d’autrui, tandis que celui qui aura produit le faux document sera poursuivi pour faux, et en outre l’époux pourra ĂȘtre considĂ©rĂ©e Ă©galement comme l’auteur d’une escroquerie au jugement si ces manœuvres ont effectivement abouti Ă  une dĂ©cision favorable ou du moins une dĂ©cision qui a trompĂ© la religion des juges. La subornation de tĂ©moin est punie de 3 ans d’emprisonnement et de 45000 euros d’amende. 4 La dĂ©nonciation calomnieuse C’est sans doute le dĂ©lit qui dĂ©montre le plus, le caractĂšre trĂšs conflictuel de certains divorces. La dĂ©nonciation calomnieuse c’est une accusation mensongĂšre d’un dĂ©lit afin d’obtenir un divorce pour faute. Elle est prĂ©vue par l’article 226-10 du code pĂ©nal La dĂ©nonciation, effectuĂ©e par tout moyen et dirigĂ©e contre une personne dĂ©terminĂ©e, d'un fait qui est de nature Ă  entraĂźner des sanctions judiciaires, administratives ou disciplinaires et que l'on sait totalement ou partiellement inexact, lorsqu'elle est adressĂ©e soit Ă  un officier de justice ou de police administrative ou judiciaire, soit Ă  une autoritĂ© ayant le pouvoir d'y donner suite ou de saisir l'autoritĂ© compĂ©tente, soit aux supĂ©rieurs hiĂ©rarchiques ou Ă  l'employeur de la personne dĂ©noncĂ©e est punie de cinq ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende. La faussetĂ© du fait dĂ©noncĂ© rĂ©sulte nĂ©cessairement de la dĂ©cision, devenue dĂ©finitive, d'acquittement, de relaxe ou de non-lieu, dĂ©clarant que le fait n'a pas Ă©tĂ© commis ou que celui-ci n'est pas imputable Ă  la personne dĂ©noncĂ©e. En tout autre cas, le tribunal saisi des poursuites contre le dĂ©nonciateur apprĂ©cie la pertinence des accusations portĂ©es par celui-ci. » La dĂ©nonciation calomnieuse est punie de cinq ans de prison et de 45 000 d’amende. La dĂ©nonciation peut ĂȘtre Ă©crite ou orale et elle doit ĂȘtre dirigĂ©e contre une personne dĂ©terminĂ©e, en l’espĂšce contre l’époux ou l’épouse. La dĂ©nonciation doit Ă©galement porter sur un fait de nature Ă  entraĂźner des sanctions judiciaires, administratives ou disciplinaires. On parle de vĂ©ritables accusations, des accusations qui pourraient mener Ă  des sanctions. ne sont pas des accusations par exemple d’adultĂšre qui n’est plus un dĂ©lit pĂ©nal, ou bien le refus d’avoir des rapports sexuels pendant la durĂ©e du mariage etc. En tout Ă©tat de cause, il n’est pas nĂ©cessaire que les sanctions aient Ă©tĂ© prononcĂ©es, il suffit que les faits soient de nature Ă  ĂȘtre sanctionnĂ©s, autrement dit potentiellement punissables. La dĂ©nonciation calomnieuse n’est caractĂ©risĂ©e que si elle a Ă©tĂ© adressĂ©e Ă  une des personnes Ă©numĂ©rĂ©es Ă  l’article 22610 du code pĂ©nal Ă  savoir un officier de police judiciaire administrative, magistrats ou une autoritĂ© ayant droit d’y donner suite. Ainsi, en est-il pour celui qui dĂ©nonce au juge aux affaires familiales une infraction imaginaire pour obtenir un divorce pour faute et ce, mĂȘme si aucune plainte n’a jamais Ă©tĂ© dĂ©posĂ©e Ă  la police. Il en est de mĂȘme Ă©videmment et d’autant plus, si l’époux a dĂ©posĂ© plainte pour cette infraction afin de donner du crĂ©dit Ă  son rĂ©cit devant le juge aux affaires familiales. Ce sont plus souvent des plaintes ou de fausses accusations portant sur des violences conjugales ou des violences commises sur les enfants et mĂȘme parfois, plus grave avec des accusations de pĂ©dophilie ou d’agressions sexuelles. Pour ĂȘtre sanctionnĂ©e, la dĂ©nonciation calomnieuse doit ĂȘtre rĂ©alisĂ©e de mauvaise foi. L’époux qui calomnie doit savoir que les faits sont faux et ont Ă©tĂ© inventĂ©s de toutes piĂšces. L’article 22610 du code pĂ©nal distingue la situation concernant la constatation de la faussetĂ© des faits dĂ©noncĂ©s - soit Ă  la faussetĂ© de la dĂ©nonciation est intervenue suite Ă  une dĂ©cision de justice ayant prononcĂ© la relaxe ou une ordonnance de non-lieu. Dans ce cas la faussetĂ© du fait dĂ©nonce rĂ©sulte nĂ©cessairement de ces dĂ©cisions de justice. Soit, et mĂȘme s’il n’y aurait pas eu de poursuites, par exemple quand il aurait eu classement sans suite par le parquet, le tribunal correctionnel saisi des faits, apprĂ©ciera la pertinence de ces accusations et apprĂ©ciera s’il a eu effectivement dĂ©nonciation calomnieuse. Il faut prĂ©ciser que lorsque les faits dĂ©noncĂ©s ont donnĂ© lieu Ă  des poursuites pĂ©nales il ne peut pas ĂȘtre statuĂ© sur les poursuites exercĂ©es au titre de la dĂ©nonciation calomnieuse que si la dĂ©cision concernant les faits dĂ©noncĂ©s est terminĂ©e. Autrement dit, si la personne calomniĂ©e est convoquĂ©e au Tribunal Correctionnel pour, par exemple violences conjugales, il ne pourra poursuivre son Ă©pouse qu’aprĂšs dĂ©cision de ce tribunal. Et il faudra attendre qu’il soit relaxĂ© pour qu’il puisse poursuivre son Ă©pouse pour dĂ©nonciation calomnieuse. La prescription du dĂ©lai de dĂ©nonciation calomnieuse est donc suspendue tant que les poursuites pĂ©nales contre le fait dĂ©noncĂ©s sont en cours.

convocation police faux et usage de faux