Larecherche du corps parfait est vouĂ©e Ă  l’échec, ce qui peut ĂȘtre beau pour l’un ne le sera pas pour l’autre, il faut savoir accepter certains dĂ©fauts et reconnaitre que la chirurgie esthĂ©tique prĂ©sente des limites qu’on ne peut Leculte du corps parfait prĂŽnĂ© sur les rĂ©seaux sociaux et l’ùre d’acceptation de la chirurgie dans laquelle nous Ă©voluons incitent les plus jeunes d’entre nous Ă  passer le cap. Initialement largement utilisĂ©e pour s’offrir une cure de rajeunissement, la chirurgie esthĂ©tique est dĂ©sormais le moyen de s’embellir et de corriger les imperfections apparues au cours de la vie. Pourplaire aux rĂ©seaux sociaux, trouver un boulot ou mĂȘme devenir immortel, on n'a jamais Ă©tĂ© aussi loin dans la quĂȘte du corps parfait. Une quĂȘte qui nous obsĂšde. Chirurgie esthĂ©tique cash. L’image prend de plus en plus d’importance sur les rĂ©seaux sociaux. Les utilisateurs sont prĂȘts Ă  tout pour se montrer sous leur plus beau jour. Entre quĂȘte de reconnaissance, culte du corps, et confiance en soi, comment ces plateformes vĂ©hiculent-elles des idĂ©aux esthĂ©tiques ? Salle de sport, Colombes / Albane Guichard Entre deux sĂ©ries de tractions, Romain, 23 ans, fait une sĂ©rie de photos. Sur son compte Instagram, plus de 700 abonnĂ©s peuvent suivre ses performances physiques et “liker” ses biceps gonflĂ©s. Je les poste pour avoir de la reconnaissance », raconte le fitboy. Miroirs utopiques et parfois dangereux de la perfection esthĂ©tique, les rĂ©seaux sociaux exacerbent les diktats de beautĂ© de nos sociĂ©tĂ©s. Ventre plat, cĂŽtes saillantes, fesses rebondies, plaquette de chocolat et bras sculptĂ©s, il y a des critĂšres Ă  respecter pour afficher un corps parfait ». Sur Instagram, Youtube ou mĂȘme Facebook, les challenges minceur ou fitness s’enchaĂźnent, parfois au pĂ©ril de la santĂ© des participants. Pour des rĂ©sultats rapides, certains internautes optent mĂȘme pour des “shakers” protĂ©inĂ©s, nouveau rĂ©gime Ă  la mode. En 2018, la communautĂ© fitness, surnommĂ©e “fitfam” pour “fitness family”, reprĂ©sentait pas moins de 87 millions de publications sur Instagram. Des communautĂ©s au service du corps parfait Si le culte du corps a toujours existĂ©, ces plateformes en ligne ont rajoutĂ© Ă  cette obsession de la perfection physique un besoin de reconnaissance par l’image. DĂšs le dĂ©but des annĂ©es 2000, les blogs et premiers rĂ©seaux sociaux ont servi de porte parole Ă  l’injonction Ă  la minceur, un rĂŽle qu’assurait dĂ©jĂ  l’industrie de la mode. Des groupes prĂŽnant l’anorexie, majoritairement constituĂ©es d’adolescentes, ont fleuri sur Internet. Les pro-ana » surnom que se donnent les pro-anorexie» s’y Ă©changent des conseils pour rĂ©sister Ă  la faim et suivent Ă  la lettre les directives de leur amie Ana, personnification de l’anorexie, parfois jusque dans la tombe. Sans ĂȘtre Ă  l’origine des troubles du comportement alimentaire, les rĂ©seaux sociaux ont amplifiĂ© ces phĂ©nomĂšnes, comme l’explique Laurence Plumey, mĂ©decin nutritionniste et diĂ©tĂ©ticienne Il y a cet espĂšce de culte de la minceur et avec les rĂ©seaux sociaux, il y a des communautĂ©s qui se crĂ©ent, des alliances qui renforcent chez chacune la conviction de bien faire. Ça va ĂȘtre Ă  celle qui rĂ©ussit le plus Ă  maigrir, Ă  avoir le ventre le plus plat. Le fait de pouvoir communiquer augmente l’émulation et leur donne des ailes pour se jeter des paris fous. » Ces paris fous, ou challenges, ne cessent de se renouveler sur les rĂ©seaux. Thigh gap challenge » Ă©cart entre les cuisses, A4 challenge » taille plus fine que la largeur d’une feuille A4, les adeptes de la maigreur n’ont aucune limite. Depuis quelques annĂ©es, la tendance est aux dĂ©fis sportifs. Du 30 days squat challenge » exercice de flexion des jambes pour un fessier musclĂ© en 30 jours au Top Body Challenge » pour un corps d’athlĂšte en 12 semaines, le but reste le mĂȘme transformer son corps en un temps record. Pour la mĂ©decin nutritionniste, rapiditĂ© est synonyme de danger Il faut que les gens comprennent que ces challenges, c’est un encouragement Ă  se dĂ©passer. Il vaudrait bien mieux se jeter des dĂ©fis de longue durĂ©e plutĂŽt que de mettre en pĂ©ril sa santĂ©. » Mais ce n’est pas chose facile de rĂ©sister aux promesses magiques, illustrĂ©es par des millers de photos avant/aprĂšs ». Comme l’explique la sociologue Coralie Le Caroff, le dĂ©sir de prendre part Ă  ces dĂ©fis est inhĂ©rent aux rĂ©seaux sociaux Voir des corps parfaits peut produire des comportements de mimĂ©tisme, de pression sur le corps des femmes ». De thinspo Ă  fitspo Depuis quelques annĂ©es, la mode de la minceur extrĂȘme a laissĂ© place Ă  la quĂȘte du corps plus musclĂ©. Les hashtags fitspo » et strongisthenewsexy » ont pris le pas sur le hashtag thinspo ». Sur le papier, c’est positif. Mieux vaut que les jeunes adolescentes rĂȘvent devant des photos de fitgirls, certes minces mais athlĂ©tiques et en bonne santĂ©, que sur des corps rachitiques. Et si certaines fitgirls viennent parfois Ă  la salle dans l’unique but de se prendre en photo, au moins, elles ne restent pas avachies sur leurs canapĂ©s », estime Laetitia Massonneau, qui s’entraĂźne pour le diplĂŽme de coach sportif. LaĂ«ticia Massonneau, fitgirl / ChloĂ© Sartena Si les hommes sont moins touchĂ©s que les femmes par l’anorexie, ils sont tout aussi nombreux Ă  peupler les salles de sport. Pour la premiĂšre fois, les deux sexes sont concernĂ©s Ă  Ă©galitĂ© par cette quĂȘte du corps idĂ©al. Le genre est gommĂ© sur ces espaces. Hommes et femmes sont au mĂȘme niveau d’injonction de perfection », explique Coralie Lecaroff. Romain pratique la musculation depuis 6 ans et admet ĂȘtre prĂ©occupĂ© par son image. Il lit avec attention les commentaires sous ses photos Instagram Quand on me dit c’est lourd », fort », j’avoue j’aime bien ! » Au-delĂ  du genre, tous Ăąges sont concernĂ©s. Je vois de plus en plus d’hommes se mettre sur Instagram, raconte Romain. MĂȘme des gens d’une quarantaine d’annĂ©es postent leurs performances physiques en ligne. » Cette obsession des hommes pour leur image a passĂ© un cap, estime Laetitia Il suffit de regarder le nombre de mecs dans les salons d’esthĂ©tique. Les hommes prennent beaucoup plus soin d’eux ». Comment expliquer une telle tendance ? C’est liĂ© aux images dans les pubs et sur les rĂ©seaux que renvoient les footballeurs par exemple. » PoussĂ©e Ă  son maximum, la quĂȘte d’un corps sculptĂ© peut conduire Ă  une addiction la bigorexie, maladie de dĂ©pendance Ă  une pratique intensive et quotidienne du sport dont souffrent les sportifs, professionnels ou non. Certains deviennent mĂȘme accros aux rĂ©seaux sociaux et s’imposent une frĂ©quence de publication Ă©levĂ©e, au dĂ©triment du plaisir sportif. Ces gens ne profitent plus de l’instant. Si tu fais ta sĂ©ance pour publier sur Insta, tu n’es pas dans le sport », estime Laetitia. La course aux publications / ChloĂ© Sartena Shakers ou blancs de poulet ? L’obsession pour le muscle ne se limite pas Ă  la pratique du sport en salle. Quand on travaille son corps, c’est 30% de sport et 70% de nutrition », explique Benjamin Martin, pompier et adepte de musculation. Sur les rĂ©seaux, les fitgirls et fitboys vantent les bienfaits des rĂ©gimes ultra protĂ©inĂ©s. Et puisque manger du jambon de dinde et du blanc de poulet 4 fois par jour ne suffit pas toujours, nombreux sont ceux qui ont recours Ă  des complĂ©ments alimentaires. Le plus connu la Whey, une poudre hyperprotĂ©inĂ©e produite Ă  partir de lait de vache, trĂšs en vogue sur les rĂ©seaux. Sur Youtube, les cĂ©lĂ©britĂ©s comme Tibo InShape font la promotion de leur Whey et se filment en plein entraĂźnement Ces vidĂ©os sont une source de motivation », admet Benjamin. On se dit que s’ils y sont arrivĂ©s, pourquoi pas nous. » AprĂšs s’ĂȘtre laissĂ© tenter par la Whey, le pompier trouve dĂ©sormais ses protĂ©ines dans son alimentation Au dĂ©but il y a un engouement, on en prend, on s’entraĂźne un max, on fait tout ce que les Youtubeurs disent. Mais avec le recul, c’est juste de la poudre. Autant manger de la dinde, du jambon. Il y a des protĂ©ines mais elles sont naturelles. » Romain, lui, essaie chaque nouveau complĂ©ment alimentaire Il y a beaucoup de marques, j’ai tout testĂ©. Le Booster ça ne m’a pas trop fait effet. La Whey je n’ai pas senti la diffĂ©rence. Le PreWorkout m’a fait de l’effet, ça me picotait, j’avais envie de m’entraĂźner. » Tous les produits ne contiennent pas les mĂȘmes concentrations. Pourtant, ceux qui en font la promotion prĂ©cisent rarement la quantitĂ© Ă  ne pas dĂ©passer. Ils n’expliquent pas grand chose, tĂ©moigne Benjamin. Je pense qu’il y a des bases en nutrition Ă  connaĂźtre avant de prendre de la Whey ». Et ce n’est pas une mĂ©decin nutritionniste qui lui dira le contraire Un shaker dans la journĂ©e, si ils mangent Ă©quilibrĂ© par ailleurs, ça va. C’est l’excĂšs le problĂšme et il n’y a personne pour leur expliquer quelle est la frontiĂšre Ă  ne pas franchir », regrette Laurence Plumey. Au-delĂ  d’une certaine quantitĂ©, ces complĂ©ments sont nocifs pour la santĂ© Shakers protĂ©inĂ©s, en complĂ©ment ou en substution d’un repas / Albane Guichard Trop de protĂ©ines, ça abĂźme les reins. J’ai eu un patient qui s’est jetĂ© Ă  corps perdu dans la pratique du sport en salle et qui s’est mis Ă  consommer des shakers et du poulet Ă  des doses qui frisaient l’absurde, raconte la nutritionniste. Au lieu de 60 Ă  80 grammes de protĂ©ines par jour, il n’était pas loin de 300 grammes. » ConsĂ©quence ? Une hospitalisation pour insuffisance rĂ©nale suivie de 6 mois sous corticoĂŻdes Ă  haute dose. Il ne pourra plus jamais rĂ©cupĂ©rer des reins en bonne santĂ© », regrette la mĂ©decin. Elle met en garde contre le mythe de l’homme fort C’est vraiment passer Ă  cĂŽtĂ© de l’essentiel la santĂ©. Le corps est un cadeau qui nous est donnĂ© en venant au monde et c’est Ă  nous d’en prendre soin. » Conduites addictives Romain, fitboy consommateur de Whey Si le sport est bon pour la santĂ©, il est Ă  pratiquer avec modĂ©ration, tout comme la consommation de complĂ©ments protĂ©inĂ©s. Les hommes addicts Ă  la musculation ne sont pas plus tendres avec leur corps que les jeunes filles qui s’affament L’anorexie tout comme les rĂ©gimes ultra protĂ©inĂ©s sont des comportements extrĂȘmes qui reprĂ©sentent un stress et un danger pour le corps humain. Ce sont des conduites addictives en fait, comme le tabac, l’alcool ou la drogue », prĂ©cise la nutritionniste. Plus grave encore, certains sportifs prennent des stĂ©roĂŻdes anabolisants, des hormones liĂ©es Ă  la testostĂ©rone qui permettent de dĂ©velopper le tissu musculaire Ă  une vitesse fulgurante. Je connais des gens qui envisagent de prendre entre 10 et 15 kilos de muscles en 6 mois, grĂące Ă  la testostĂ©rone » raconte Benjamin. Mais ces produits dopants dĂ©rĂšglent complĂštement l’équilibre hormonal et accroissent les risques de maladies cardio-vasculaires. Heureusement, la majoritĂ© des “fitboys” s’en tiennent Ă  la Whey. AprĂšs les injonctions, la prĂ©vention Au-delĂ  des risques de dĂ©clencher des addictions liĂ©es au corps chez les internautes, comme l’anorexie ou la bigorexie, les rĂ©seaux sociaux peuvent Ă©galement sauver des vies. Certaines communautĂ©s aident Ă  lutter contre ces maladies. En septembre 2016, alors ĂągĂ©e de 17 ans, ThaĂŻs, ouvre un compte Instagram, happeanutb, pour suivre des filles qui se battent contre l’anorexie. Je voulais voir que c’était possible. » La plateforme lui permet d’accĂ©lĂ©rer sa guĂ©rison. Sans Instagram, j’aurais mis beaucoup plus de temps Ă  m’en sortir », juge la jeune femme. Des encouragements qui la poussent Ă  partager Ă  son tour son combat. Je parle de mes peurs, mes dĂ©fis, mon quotidien, pour essayer d’aider les autres comme ça m’a aidĂ© moi ». Aujourd’hui, 7 400 personnes suivent ses conseils. Je poste des recettes plus ou moins saines. Le but c’est de montrer que manger ne veut pas dire grossir ». Pour Laurence Plumey, ce tĂ©moignage invitant Ă  ne pas tomber dans les erreurs qu’elle a commises peut beaucoup plus faire vaciller un jeune tentĂ© par une telle aventure, qu’un mĂ©decin qui peut avoir un discours jugĂ© comme moralisateur et un peu trop mĂ©dical. » De plus en plus de femmes prennent dĂ©sormais la parole sur ces rĂ©seaux pour lutter contre les diktats de beautĂ© et encourager les utilisatrices Ă  accepter leurs corps dans toute leurs diversitĂ©s. Telle est la devise du body positive », mouvement créé aux Etats-Unis en 1996 et devenu incontournable en 2017 avec plus de 5 millions de publications sur Instagram. Finie la suprĂ©matie du corps parfait sur les rĂ©seaux. Place au naturel cellulite et vergetures sont dĂ©sormais fiĂšrement affichĂ©es avec le hashtag bodypositive. La nutritionniste se rĂ©jouit que ces plateformes ne soient plus uniquement des outils de propagande aux effets pervers » mais servent aussi ĂȘtre d’ outils d’informations saines ». Censure virtuelle Dans cette lignĂ©e, Instagram a interdit les hashtags comme thighgap » et thinspo », et propose de l’aide lorsque l’on recherche des comptes pro-ana ». DĂšs lors que l’on cherche le hashtag ana », Instagram prĂ©vient l’utilisateur que les publications contenants ce tag encouragent souvent un comportement pouvant nuire ou conduire au dĂ©cĂšs ». Un lien besoin d’aide » permet de contacter des lignes tĂ©lĂ©phoniques d’assistance et propose des conseils pour traverser d’éventuelles moments difficiles » . Pour ThaĂŻs, ces actions sont positives, mais insuffisantes “Instagram devrait supprimer toutes les publications pro-ana, mais garder celles qui mettent en garde ou encouragent Ă  se battre comme les photos avant/aprĂšs » . Sur son compte Instagram, ThaĂŻs raconte son combat contre l’anorexie mentale. Il est cependant impossible pour la plateforme d’exercer un contrĂŽle total sur ce phĂ©nomĂšne. À chaque hashtag supprimĂ©, les “pro-ana” trouvent un dĂ©rivĂ© “thinspo” devient “thinsp0”, “thighgap” s’écrit “thightgap”, et “anathinspo” est le nouveau “thinspo”. Et la suppression de la moindre publication du mot “ana” empĂȘcherait la crĂ©ation des comptes pro guĂ©rison, taguĂ©s “anarecovery”, comme celui de ThaĂŻs par exemple. Depuis le 2 avril 2015, en France, la glorification de la maigreur sur les rĂ©seaux sociaux est un dĂ©lit, passible d’un an d’emprisonnement et de 10 000 euros d’amende. Cet amendement votĂ© Ă  l’AssemblĂ© Nationale vise essentiellement les contenus pro-anorexie sur le Web qui incitent “une personne Ă  rechercher une maigreur excessive en encourageant des restrictions alimentaires prolongĂ©es ayant pour effet de l’exposer Ă  un danger de mort ou de compromettre directement sa santĂ©. » Albane Guichard ChloĂ© Sartena et Albane Guichard Lire aussi Petit dico des rĂ©seaux sociaux LoĂŻc, Instagrammeur fitness Je savais que je pouvais me faire de l’argent » Dans nos sociĂ©tĂ©s modernes, le recours Ă  la chirurgie esthĂ©tique est de plus en plus frĂ©quent pour diffĂ©rentes raisons, souvent par refus de voir les signes de l’ñge sur son visage et pour rĂ©pondre Ă  l’image prĂŽnĂ©e dans les magazines de mode. Qui pratique la chirurgie esthĂ©tique ?Qui y a recours ? Qui pratique la chirurgie esthĂ©tique ? Les dermatologues peuvent pratiquer des actes de mĂ©decine esthĂ©tique, mais ce sont surtout les chirurgiens esthĂ©tiques qui l’exercent en cabinet privĂ© ou en clinique. Vous pouvez voir la plaque professionnelle de ces professions mĂ©dicales sur les murs des bĂątiments et copropriĂ©tĂ©s. Qui y a recours ? Ce sont souvent des femmes qui y ont recours bien que la chirurgie esthĂ©tique chez les hommes commence Ă  se dĂ©velopper. Les jeunes femmes de tous les milieux n’ont plus de tabous Ă  faire appel Ă  la chirurgie esthĂ©tique pour coller Ă  l’image delĂ  femme au corps parfait des magazines. Certaines femmes d’ñge mĂ»r qui refusent les signes de l’ñge y ont elles aussi parfois recours. Les raisons et les actes chirurgicaux que l’on retrouve couramment sont Pour effacer un complexe physique des rondeurs localisĂ©es, un nez trop grand, ou des seins jugĂ©s trop petits. Le recours Ă  la chirurgie plastique a souvent pour objectif de changer l’image de liposuccion permet de faire disparaĂźtre par chirurgie des amas graisseux disgracieux et rĂ©sistant et aux rĂ©gimes sur certaines parties du corps, en gĂ©nĂ©ral les cuisses, les hanches ou le chirurgie mammaire ; se faire refaire les seins est une chirurgie plastique frĂ©quente. L’augmentation mammaire est une chirurgie plastique qui consiste Ă  mettre une prothĂšse ou injecter de la graisse prise dans une autre partie du corps pour augmenter le volume des rhinoplastie permet aux personnes complexes par leur nez de modifier son aspect et par consĂ©quent toute la forme du visage. Elle aide Ă  retrouver une meilleure image de refus du vieillissement et des effets du temps sur la peau, certaines femmes font appel Ă  un lifting, une intervention esthĂ©tique qui consiste Ă  retendre la peau et Ă  effacer les rides du visage. Cependant, la chirurgie esthĂ©tique peut avoir d’autres fonctions. Elle peut aussi ĂȘtre rĂ©paratrice aprĂšs un accident ou une maladie qui a laissĂ© de sĂ©quelles physiques. Le chirurgien esthĂ©tique peut rĂ©parer et rĂ©sorber une cicatrice sur un visage difficile Ă  vivre au quotidien. Certaines femmes aprĂšs un cancer du sein, doivent subir une ablation, la rĂ©paration mammaire est une intervention qui dans ce cas n’est pas seulement esthĂ©tique, elle permet d’amĂ©liorer la qualitĂ© de vie des femmes qui souffrent de la perte d’une partie de leur corps. Le chirurgien plastique a dans ce cas un rĂŽle de mĂ©decin rĂ©parateur qui aide les femmes Ă  retrouver leur corps et Ă  se sentir mieux moralement. Il existe bien des produits naturels comme la fleur de bach pour contrĂŽler ses Ă©motions, mais parfois il y a besoin d’un changement physique concret. La rhinoplastie n’a pas seulement une fonction esthĂ©tique, elle peut aussi corriger une dĂ©viation nasale qui sur le plan mĂ©dical peut ĂȘtre invalidante difficultĂ©s Ă  bien respirer, problĂšmes ORL, ect. Les effets indĂ©sirables et les risques de la chirurgie esthĂ©tique Elle reste un acte mĂ©dical et intrusif pratiquĂ© sous anesthĂ©sie locale ou gĂ©nĂ©rale. Elle n’est donc pas sans risques. Les principaux risques sont dus Ă  une mauvaise rĂ©action Ă  l’anesthĂ©sie, la cicatrisation aprĂšs l’intervention peut aussi ĂȘtre difficile, voire douloureuse hypertrophie
. Les ratĂ©s d’une intervention existent aussi, il est donc primordial de bien se renseigner auparavant sur le chirurgien qui va pratiquer l’intervention afin de ne pas se retrouver avec des consĂ©quences parfois dĂ©sastreuses. Avec sur 5 Ă©tages et une centaine d'employĂ©s, la Clinique des Champs ElysĂ©es est l'une des plus grandes institutions de chirurgie esthĂ©tique d'Europe. Les patients profitent de 30 chambres luxueuses et d'une Ă©quipe attentionnĂ©e de masseurs-kinĂ©sithĂ©rapeutes, coiffeurs et manucures. Elle attire une clientĂšle française et internationale haut de gamme depuis 60 ans. Toujours Ă  la pointe de l'innovation, elle propose des solutions pour se dĂ©barrasser de ses complexes amincissement, rajeunissement, greffe de barbe, chirurgie implantaire ; tout est mis en Ɠuvre pour ressembler aux plus grandes stars mondiales. Mais comment la Clinique des Champs ElysĂ©es est-elle devenue ce temple de la beautĂ© ? Qui sont ces mĂ©decins qui mettent en valeur le physique de leurs patients ?

chirurgie esthétique à la recherche du corps parfait