Refletsdans les voiles de verre de Frank Gehry Daniel Buren "L'observatoire de la lumière". Travail in situ 2016 Fondation Vuitton, Paris À
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DanielBuren, L'Observatoire de la lumière, Fondation Louis Vuitton Conçue en dialogue avec le bâtiment de Frank Gehry, l'oeuvre de Daniel Buren intitulée L'Observatoire de la lumière se déploie sur l'ensemble des verrières, élément emblématique de l'édifice.
cash. Culture Arts Après Anish Kapoor, Daniel Buren investit le Grand Palais pour Monumenta. Daniel Buren, "Excentriques, travail in situ", 2012, 380 000 m3. Détail. Monumenta 2012 - Daniel Buren, Paris. © Photo Didier Plowy/Daniel Buren, ADAGP, Paris Quel est donc l'homme qui se cache derrière ses célèbres colonnes ? Daniel Buren, 74 ans, est devenu une institution française de l'art. Buren, c'est d'abord un nom, associé à des colonnes rayées de noir et de blanc. Réducteur... Mais l'image lui colle à la peau. Pourtant, depuis longtemps, l'artiste a considérablement élargi son empire plastique. Le miracle Buren, c'est un homme qui a su, plutôt qu'appliquer inlassablement une recette qui marche, renouveler de manière spectaculaire son répertoire. Aujourd'hui, il utilise la lumière, les volumes, les couleurs, les reflets, les formes géométriques... Buren joue sur les illusions visuelles et adopte systématiquement sa proposition spécifiquement au lieu. Le spectateur est immergé dans une abstraction troublante. C'est certainement pour cela que les artistes plus jeunes l'adorent. C'est aussi pour cela que des galeries, de New York à Paris, le défendent désormais âprement. Buren, l'homme, est une sorte de bulldozer de l'art qu'on dit conceptuel. Cette force tranquille mais imparable a réussi à montrer son travail sur toute la 2002, il occupait avec maestria un étage entier du Centre Pompidou. En 2005, il était accueilli en majesté à New York, prenant l'intégralité du Guggenheim. En 2012, pour Monumenta, le voici donc dans un des espaces d'exposition les plus vastes du monde, le Grand Palais. Comme chaque fois, l'artiste part sans idée préconçue. Mais, lorsqu'on le pousse à donner ses références, contre toute attente, il évoque la Renaissance italienne, et plus précisément Paolo Uccello 1397-1475 "Un des plus extraordinaires peintres qui soient. Quand on connaît l'histoire de ses trois toiles de bataille, on apprend qu'il a travaillé pour un espace précis. Il s'intéressait au point de vue du spectateur. Dans ses oeuvres, il utilisait aussi des miroirs, par exemple sur les selles des chevaux" 1. Au Grand Palais aussi, il y aura des miroirs. Chez Buren comme chez Uccello, ils sont des outils pour jouer avec la lumière. Ils recouvriront des podiums géants conçus comme des zones de repos dans la promenade imaginée par l'artiste. Plus prosaïquement, l'opération promenade au Grand Palais signée Buren, c'est 115 tonnes de métal, près de deux ans d'études et un projet réalisé avec l'aide technique de l'équipe de l'architecte Patrick Bouchain. La balade ménage des effets dramatiques et colorés sous un préau constitué d'une mosaïque de cercles colorés qui filtrent en arc-en-ciel la lumière de Paris. Jusqu'à l'arrivée au centre de la nef. Le long du parcours, le spectateur chemine en technicolor dans une espèce de forêt de colonnes paradoxalCertes, tous ses travaux portent encore en référence ce qu'il appelle un "outil visuel" les bandes bicolores. Ces raies de 8,7 centimètres de largeur précisément sont utilisées depuis ce jour de 1965 où il a trouvé au marché Saint-Pierre, à Paris, ce lin caractéristique. Depuis, il cherche une harmonie visuelle "Je n'ai jamais dit que je ferais des bandes toute ma vie. C'est pour donner du volume, une troisième dimension au travail. Mais jusque-là, chaque fois que j'ai tenté de les supprimer, ça n'a pas marché." Évidemment, Buren, c'est d'abord 260 colonnes installées au Palais-Royal. L'oeuvre a été inaugurée en 1986, sous le règne de Mitterrand, dans une ambiance extrêmement Buren s'attaque au Grand Palais avec une inquiétude pudique "Le danger du Grand Palais, c'est sa beauté. Une immensité sans piliers. Même les cathédrales sont moins larges. Un monceau de ferraille, de lumière et d'air. Je vais essayer de capter ces deux derniers aspects. Je vais tenter de sculpter l'air. Pas sûr du tout que j'y arrive." Daniel Buren est un artiste paradoxal. Pas d'atelier. Pas de réserves. Juste deux assistantes. Il continue d'être modeste. Il raconte qu'une des choses qui l'avaient poussé à être artiste, c'était sa rencontre avec Picasso. À 17 ans, alors qu'il faisait une étude sur les artistes en Provence, il s'est posté plusieurs jours devant la maison du peintre. Le quatrième jour, Pablo bondit hors de sa voiture et embarque l'ado aux studios de la Victorine, à Nice, où il tourne pour Henri-Georges Clouzot Le mystère Picasso. "Son attitude à mon égard prouvait une étonnante générosité et une curiosité peu commune chez un homme qui avait déjà une très grande renommée. J'ai retenu la leçon. Le point commun entre tous les artistes rencontrés à cette période, c'était un certain enthousiasme et une liberté évidente. Cela a été une motivation pour suivre leur chemin." Un chemin pour le moins "excentrique" et revendiqué comme tel... Excentriques, c'est le nom qu'il a donné à son oeuvre au Grand Palais. Buren, le plus excentrique des monuments français. Monumenta 2012, "Excentriques", de Daniel Buren, travail in situ. Du 10 mai au 21 juin, Les trois batailles d'Uccello sont aujourd'hui séparées. L'une est exposée au Louvre, une autre à la National Gallery, à Londres, la troisième à la galerie des Offices, à Florence. Je m'abonne Tous les contenus du Point en illimité Vous lisez actuellement Daniel Buren, des colonnes à la une
Geste minimal, répétition d’un même motif, effets de miroirs, bandes et filtres teintés de treize couleurs différentes la Fondation Louis Vuitton présente, depuis le 11 mai, une intervention temporaire et changeante de Daniel Buren 78 ans, intitulée L’Observatoire de la lumière », qui se déploie sur les 3 600 verres du célèbre bâtiment.
Relooking artistique très attendu, au bois de Boulogne. A partir du 11 mai, le plasticien star Daniel Buren va rhabiller temporairement la Fondation Louis Vuitton, signée de l'architecte Frank Gehry. Ou plutôt colorier les douze voiles de verre du bâtiment pour une installation baptisée sobrement "l'Observatoire de la lumière". Un jeu de couleurs, de projections, de reflets, de transparences et de contrastes, perceptible à la fois de l'intérieur et de l'extérieur. Une œuvre qui illustre bien le travail de Buren sur l'espace et son contexte on se souvient de son installation au Grand-Palais dans le cadre de l'expo "Monumenta", réalisé in situ, en fonction de la particularité de chaque lieu, aussi bien dans l'espace public que dans les musées et les galeries d'art. Le choix de Daniel Buren n'est pas non plus fortuit l'artiste avait déjà collaboré par le passé avec la marque de luxe, notamment à l'occasion de la collection printemps-été 2013 où il avait accompagné Marc Jacobs, alors directeur artistique de la maison, de la confection des décors du défilé jusqu'aux vitrines des magasins. En parallèle de son intervention sur la Fondation, le Buren Cirque s'installe aussi provisoirement juste à côté trois cabanons très spéciaux mettent en piste funambules et acrobates au travers de divers dispositifs imaginés par Buren. A découvrir lors de trois représentations inédites les 2, 3 et 4 juin prochains. La suite après la publicité Dorane Vigando
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